Claire
Maman

Les enfants ont eu la chance de découvrir l'école en commençant leur scolarité dans un jardin d'enfants parisien. Nous avons fait ce choix au départ pour mon fils aîné pour plusieurs raisons : les petits effectifs permettent une attention particulière à chaque enfant, ce qui correspondait au besoin de sécurité affective de mon fils de 3 ans; l'apprentissage mené par des éducatrices de jeunes enfants, ayant une connaissance spécifique des besoins et du développement du jeune enfant, visant l'autonomie et la confiance en soi, qui permet d'associer école et plaisir d'apprendre, parce que c'est une structure municipale, publique, permettant une réelle mixité.

Pour sa sœur qui n'a pas eu de place en crèche, le choix du jardin d'enfants s'est fait naturellement. Il lui a permis de s'habituer à la vie en collectif eu peu après ses 2.5 ans. Comme son frère, elle a plaisir à aller à l'école, chaque jour.

Je ne comprends pas que les jardins d'enfants soient menacés de disparaître alors qu'ils sont reconnus pour leur approche et leurs résultats pédagogiques, pour la réussite de l'accueil d'enfants en situation de handicap, pour leur mixité sociale... depuis 100 ans. Ils sont plébiscités par les familles et les évaluations régulièrement menées attestent sans réserve de la qualité et de la pertinence de leur action.  Merci aux parents du collectif les plus actifs qui se démènent pour nous aider à convaincre les pouvoirs publics de changer les quelques lignes de la loi essentielles pour que les JE puissent continuer à exister. En bonus : au moment où on constate partout la pénurie des éducateurs de jeunes enfants, pérenniser et valoriser le projet et la qualité des conditions de travail des structures comme les jardins d'enfants susciterait des vocations bienvenues!

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